Petite traduction :
ACTA, actez, Zelnik pour la culture...
Bon,
Dans ces débats, un rapport de 144 pages est une grosse lecture. Alors autant se les lire et en noter les points les plus gênants. C'est notamment ce qu'a fait le site PCInpact avec un long article détaillé des mesures phares de la commission.
Outre le soutien affiché, réel et visible aux industries du divertissement (je n'ose plus dire "culture"), je me pose la question suivante, pour la commission, la création culturelle ne dépend-elle qu'exclusivement de ces industries ou la myriade d'artistes, seuls, les initiatives indépendantes, les associations culturelles ne comptent-elles pas assez de ressources humaines pour qu'elles vaillent la peine d'être soutenues ?
En marge de ces réflexions a eu lieu en octobre les conférences du festival Artischaud. De nombreux points de vue se sont exprimés, et surtout la présence de quelques élus a permis à cette conférence d'avoir un écho sensiblement important auprès de ceux qui, en responsabilité, devront réfléchir à de nouvelles lois.
Les menaces sont réelles. Surtout par méconnaissance de ces initiatives, le législateur s'engage dans une voie néfaste pour l'accès aux cultures et à l'appropriation culturelle par tous. Les publics, habitués ou éloignés des structures culturelles, tout comme les artistes demandent à une plus grande prise en compte de la culture libre dans les débats. La récente loi Hadopi ne résout en rien les problématiques qu'elle se propose de régler, la rémunération des auteurs, notamment. Pire encore, les propositions de la commission Zelnik vont à l'encontre de la circulation des œuvres et de la culture, en conseillant de taxer les œuvres en domaine public !
Il est plus que temps de réagir, et n'hésitez pas, par le biais de ces temps de réflexion, à y prendre toute votre part.
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