tag:blogger.com,1999:blog-6109344289285833049.post582440720767332839..comments2024-01-31T01:21:18.155+00:00Comments on aisyk's thinking: Art et industrie ?Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/01859659298643863129noreply@blogger.comBlogger8125tag:blogger.com,1999:blog-6109344289285833049.post-29602746235050410432007-06-01T13:23:00.000+01:002007-06-01T13:23:00.000+01:00Le problème de l'affaire Koltès est un problème tr...Le problème de l'affaire Koltès est un problème très classique, il sera effectivement intéressant de savoir si le droit moral sera retenu ou pas dans cette affaire.<BR/>Dans l'affaire "Montagné/Barbelivien", au contraire le droit moral est appliqué, après moult rebondissements qui duraient depuis 10 ans, la décision remonte à décembre 2006. <BR/><BR/>Les traités de l'OMPI ne rendent pas compte du droit moral tout simplement parce que c'est un droit issu du droit français. Néanmoins, les américains y viennent de plus en plus et les affaires où le droit moral serait très utile aux artistes comme aux producteurs se multiplient. Vers quelle direction cela va mener... je ne suis pas un devin pour le savoir, et en affaire de droit, la patience est la plus sage des positions.<BR/><BR/>Du point de vue du droit, de l'égalité entre les personnes, oui Rimbaud est égal à n'importe quel djeuns de skyblog. Du point de vue de la création, les époques sont différentes et créer à l'époque de Rimbaud, n'est pas la même chose que créer aujourd'hui. Ce n'est pas le même travail, le même investissement. Du point de vue de l'apport à une société, puisque selon Arendt (la Crise de la Culture) les choses sont différentes aussi. On passe d'une culture des élites à une culture de masse.<BR/>Si on veut comprendre ce qu’il advient de la culture dans la société de masse, il faut se concentrer sur l’artiste, dit Arendt, « le dernier individu à demeurer dans une société de masse », car l’artiste est « le producteur authentique des objets que chaque civilisation laisse derrière elle comme la quintessence et témoignage durable de l’esprit qui l’anime. » L’artiste lui semble, de ce point de vue l’archétype de l’individu en opposition à la société. En opposition d’abord au « philistinisme », cet état d’esprit qui juge tout en fonction de l’utilité immédiate et des « valeurs matérielles ».<BR/><BR/>Si on parle d'installations vidéos avec écrans plasma on se retrouve dans un autre univers que celui des djeunz de skyblog, tout comme les pièces de théâtre et cie. Sur internet, même si les possibilités en seraient décuplées, on voit pas beaucoup de "djeunz de skyblog" disserter avec un théâtreux. Les rencontres sont conditionnées par les rapports "réels" à la culture (le capital culturel de Bourdieu par exemple) qui sont autrement plus complexes que illusions du village global. D'ailleurs vous reconnaissez que "le ressenti de l'art s'y trouverait autant". Maintenant le coûts de ses installations ne me semble pas très porteur en terme de "démocratisation" et massification des cultures.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/01859659298643863129noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6109344289285833049.post-89959131404402032272007-06-01T10:46:00.000+01:002007-06-01T10:46:00.000+01:00je ne fais aucune différence entre rimbaud et un d...je ne fais aucune différence entre rimbaud et un djeuns qui publie chez sur skyblog. c'est l'exposition qui change, et l'appréhension d'une expérience.. le reste n'est que branlage de nouilles d'intellos..<BR/><BR/>j'ai produit du spectacle vivant, je sais de quoi je parle. mais à mon sens, le ressenti de l'art se trouve autant devant un écran plasma (avez-vous déjà vu des installations vidéos ?) que dans la communion réelle avec des personnes physiques (dans une assemblée, devant une scène)<BR/><BR/>sur le droit d'auteur, détrompez-vous, le droit d'auteur se mondialise, regardez ce qui se passe à l'OMPI, déjà en France, le droit moral est de l'histoire ancienne (à suivre, l'affaire Koltès...). d'autre part, quand vous signez un contrat US, c'est le droit US qui s'applique... et merci, le CPI est mon livre de chevet !<BR/><BR/>quant aux budgets de fonctionnement de la culture, tout est affaire de représentations. je connais très bien le fonctionnement d'une institution régionale (idf pour ne pas la nommer); tout est affaire subjective. quant à msn, il feront ce que font les américains, du mécénat, là où les européens font du développement humain...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6109344289285833049.post-34564459978027402042007-05-31T22:29:00.000+01:002007-05-31T22:29:00.000+01:00Je n'ai pas l'habitude de CROIRE sans arguments, l...Je n'ai pas l'habitude de CROIRE sans arguments, le web ne remplace pas une prestation scénique, une rencontre avec des artistes. Etes-vous déjà allé à un concert, à une pièce de théâtre ? On dirait que ces expériences là vous semblent totalement inconnues.<BR/><BR/>Dans les affaires Msn, Myspace et même YouTube (pour les mêmes raisons), leurs contrats sont illégaux car contraires au droit d'auteur. Voire le sujet que j'ai fait en janvier "le droit moral des auteurs supérieur aux contrats signés ?", même si "on" signe un contrat, le droit d'auteur s'applique. Et le "on" est volontaire puisque le droit d'auteur s'applique sans distinction de qualité, lisez le Code de la Propriété Intellectuelle, il est très intéressant.<BR/><BR/>Quand à la faiblesse des moyens de productions qui "iraient en diminuant", je ne vous suis pas du tout. Sur quels chiffres vous vous basez, quelle analyse ?<BR/><BR/>Encore une fois, je ne réduis pas la culture à de "l'entertainement" (d'ailleurs dites-moi ce que vous entendez par ce terme). Elle est souvent considérée comme une sorte de produit d'appel dans les projets culturels municipaux. Je ne sais pas si vous le saviez, mais les municipalités financent, en moyenne car cela peut varier du simple au triple selon les municipalités, 47% des projets culturels (créations, lieux, projets, festivals...) existant dans ce pays. Le financement de la culture n'est pas nationale mais régionale voire locale en France et il est très souvent rattaché à une politique événementielle de communication d'image. Je me détache de cette vision des grandes institutions de la "Culture", néanmoins je garde à l'esprit qu'il faut garder des lieux culturels d'accueil d'artistes et de personnes voulant construire un "acte artistique". Et pour que ces structures soient pérennes, il leur faut des financements, ce ne sera pas les MySpace/Msn qui feront ces investissements à perte. Je vous invite à ce sujet de relire mon dernier billet sur la musique libre et les différentes voies qui s'offrent au mouvement.<BR/><BR/>Je ne pense pas que l'on parle de la même chose quand on parle de "culture"... Qu'elle est la définition que vous portez ?Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/01859659298643863129noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6109344289285833049.post-71627882339758825242007-05-31T19:51:00.000+01:002007-05-31T19:51:00.000+01:00si vous réduisez la culture à l'entertainment, eff...si vous réduisez la culture à l'entertainment, effectivement, c'est une approche purement économique.<BR/><BR/>pourtant, le web20, les UGC (audio, video, blogs texte, mashup, widget, voire logiciels libres) sont préhensibles comme de la culture dans ses 3 manifestations (art, language, technique). et c'est cette culture là que tentent de privatiser les grands acteurs media (se souvenir de la clause de yahoo messenger qui prétendait s'arroger la propriété des textes du chat, ou encore des premières clauses musique myspace...)<BR/><BR/>par delà la pauvreté de certaines créations liée à l'inexpérience ou à la faiblesse de moyens (qui ira en diminuant), il faut aussi voir le problème du droit d'auteur à l'échelle humaine, la problématique de la poule et l'oeuf sur une idée. il est heureux que l'europe résiste encore face aux défis des brevets (et pas seulement logiciels, voire le séquençage du génome par exemple). <BR/>heureusement, ce que semble oublier le dana de dogmazic, le "peuple" a encore des prérogatives face aux acteurs privés, quand bien même la schizophrénie du citoyen/consommateur commence a transparaître...<BR/><BR/>quant à la diffusion de la culture, croyez-moi, le web EST la panacée, tout simplement parce qu'il représente la convergence de TOUS les moyens de diffusion. reste à savoir si le réseau, pour l'instant agrégat informel appartenant à tout le monde, donc à personne, appartiendra un jour à un seul...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6109344289285833049.post-8248974293072701842007-05-31T17:50:00.000+01:002007-05-31T17:50:00.000+01:00Tout dépend de sa définition de la culture. Au sen...Tout dépend de sa définition de la culture. Au sens anthropologique, la culture pourrait être tout ce qui est produit par l'être humain et qui se transmet (par apprentissage, par mimétisme, par héritage..). Par contre au sens économique, la culture semble se définir irrémédiablement comme une élite "artistique" qui crée et qui -peut- en vivre car sa création est rentable. Donc oui, la notion de "valeur" a ici tout son sens, de même que celle de rareté, mais soyons un peu réaliste, la rareté au sens économique, c'est-à-dire suffisamment visible pour qu'elle puisse créer une demande, mais pas trop pour qu'elle soit encore considérée comme "rare". <BR/><BR/>Je pense que l'on raisonne au sens "capitaliste" mais à échelle humaine, c'est-à-dire en se débarrassant des rapports de "masse" à la culture, à l'économie. On crée de la proximité et donc parfois de la sincérité (crue, imagée, ou réelle) entre les différents acteurs (artistes, producteurs, publics, diffuseurs...). l'analyse globale, et macro-économique, tient ici ses limites.<BR/><BR/>Pour les flikcr et autres Myspace, la création est souvent intéressante, parfois on se rend très facilement compte que sans investissement de départ, la création est mal perçue ou en tout cas touche moins de personnes (un mauvais enregistrement, une mauvaise prise de vue...). L'apprentissage devient plus généralisé parce qu'il est multiple, mais faire un -bon- morceau ou une belle photo reste souvent lié à l'investissement de la personne qui le produit. On est là dans une limite réelle de la création de culture sur internet, dont les outils sont parfois difficiles à appréhender. Internet n'est pas la panacée de la diffusion de la culture, ça permet à des personnes qui en ont les moyens de mieux se distribuer (en exagérant bien sûr).<BR/><BR/>En ce qui concerne dogmazic et son forum, vous ne trouverez que ce forum pour avoir une contradiction argumentée avec vos posts, allez voir sur jamendo/bnflower, vous verrez. L'anti-capitalisme est peut-être sous-jacent parfois mais il faut le replacer dans son contexte (celui que je vous ai donné plus haut).Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/01859659298643863129noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6109344289285833049.post-19051116711894904122007-05-31T16:47:00.000+01:002007-05-31T16:47:00.000+01:00moi aussi sur la fing, surtout pour les coups de g...moi aussi sur la fing, surtout pour les coups de gueule ;-)<BR/>sur la "prostitution" des artistes, il n'y a qu'à voir chez vous, où l'étendard du "libre" est aussi et surtout revendiqué comme une posture anti-capitaliste (je "chatte" en ce moment sur votre forum, c'est la totale éclatche...)<BR/><BR/>le problème avec la "culture", c'est que mettre des photos sur flickr c'est de la culture, avoir un blog c'est de la culture, une page myspace idem.. lorsque seulement une fraction de gens se définissait comme artistes, on était dans un monde fini qui pouvait avoir une valeur. dès lors que tout le monde crée, la valeur de la création est dépréciée. certains s'y agrippent encore, car c'est leur coeur de métier, mais comme vous dites dans un post récent, il va falloir remettre en cause le droit d'auteur...<BR/><BR/>quant à un monde sans publicité, une fois que le renard est dans le poulailler, il est difficile de l'en faire sortir...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6109344289285833049.post-22906310097177832522007-05-25T10:50:00.000+01:002007-05-25T10:50:00.000+01:00Tout à fait.J'ai fait partie de cette étude de la ...Tout à fait.<BR/>J'ai fait partie de cette étude de la FING en tant qu'observateur surtout. La position de départ n'était d'étudier que les pratiques commerciales de la musique (la création de valeur) en omettant les site communautaires d'accès à de la musique volontairement donnée en partage par les artistes (la création de valeur étant plus difficile à quantifier, puisqu'indirecte). Le mécénat comme nouvelle forme de subvention de la culture ? Pourquoi pas, malheureusement et malgrès les différentes mesures gouvernementales (défiscalisation...), le mécénat, en France, ne décolle pas d'autant plus qu'être associé à une marque/industrie est très souvent ressenti comme une sorte de prostitution de la part des artistes. Quand son travail artistique n'est pas forcément bercé par "l'esthétisme, le beau...", on n'intéresse pas la publicité qui sélectionne bien ses "créateurs" pour mieux y placer son message de vente (produit/marque).<BR/><BR/>Autre question, as-t-on vraiment le choix de ne plus avoir de publicité dans sa vie ? Entre les coupures à la tv/radio, les affiches partout (métro, terrain vague...), les marques présentes sur chaque objet de la vie quotidienne... N'est-ce pas vain de prôner "quand on veut on peut" quand tout nous ramène à ces formes de commerce ?Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/01859659298643863129noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6109344289285833049.post-78795170172803247942007-05-22T17:47:00.000+01:002007-05-22T17:47:00.000+01:00cela rejoint l'étude de la fing portant sur la mus...cela rejoint l'étude de la fing portant sur la musique et la "recréation de valeur". l'art doit-il avoir une valeur, monétaire s'entend ? quand à la préemption de la publicité sur l'art, ce n'est qu'un moyen de le monétiser. un artiste confirmé vendra, un autre (spike jonze, michel gondry pour la video) commencera par se faire subventionner ses "créations" pour ensuite réaliser lui-même. le monde 2 a publié une interview intéressante de jean-marie dru, pdt de tbwa, sur le nécessaire retour de la créativité dans la pub. à voir les agences comme des mécènes, pour aller ensuite voir ailleurs.. maintenant, on peut toujours déplorer la mainmise de la pub sur nos vies, mais c'est à nous de choisir ce que l'on veutAnonymousnoreply@blogger.com